- 19 mars 2019
- Envoyé par : Soraya
- Catégorie: Burn-out
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Dans mon article « Mon expérience du burn-out », je vous recommande vivement d’éviter un maximum les médicaments. Je souligne également que l’alimentation, l’hygiène de vie et les plantes sont pour moi les meilleures antidépresseurs, anxiolytiques ou encore somnifères. Il est donc temps que je vous en dise un peu plus sur mon expérience avec les médicaments !
Les médicaments, les hormones du bonheur, l’alimentation et les plantes
Ces sujets étant très riches, j’ai prévu pour vous une série d’articles afin de vous communiquer un maximum d’informations. Ainsi ces sujets n’auront plus de secret pour vous 😉
Mon expérience des médicaments
Comme vous le savez, j’ai été transportée de mon lieu de travail à l’hôpital. Après une série d’examens sur place, le médecin m’a administré un anxiolytique fortement dosé. Cet anxiolytique m’a permis de me calmer et retrouver ainsi ma respiration et mes esprits. C’était à ce moment-là le seul moyen de me soigner, puisque j’étais dans un état de choc grave. Le médecin m’a prescrit ce même anxiolytique, m’a donné 2 comprimés à prendre dans la journée et m’a recommandé de consulter un psychiatre rapidement.
Une fois rentrée chez moi, je suis directement allée me coucher. J’ai dormi pendant plus 24h ! Je me suis demandée comment le médecin avait pu me prescrire 3 de ces comprimés par jour ! Une fois levée j’étais encore complètement assommée et tenais difficilement debout…
Les anxiolytiques
Je suis allée chez mon médecin traitant pour avoir un deuxième avis et prolonger mon arrêt. Mon médecin lit l’ordonnance et me prévient qu’il y a une accoutumance à l’anxiolytiques. Je lui demande alors un autre médicament mais elle me répond qu’il n’en existe pas sans accoutumance. Etant déjà complètement réfractaire à tout médicaments je ne voyais pas comment je pouvais consommer un médicament dont je deviendrai dépendante… Je décide alors de ne pas le prendre.
Malheureusement la réalité est bien plus compliquée… Les crises d’angoisses étaient très présentes, j’avais des palpitations et des difficultés à respirer. Je décide alors de prendre l’anxiolytique uniquement cas de besoin. Besoin qui se faisait ressentir la nuit car c’est à ce moment que toutes mes angoisses me rattrapaient. La scène de moi ne pouvant plus respirer, mes collègues complètement paniqués, les pompiers, l’ambulance, l’hôpital et les médecins… Toutes ces images tournaient en boucle dans ma tête sans cesse toutes les nuits…
La peur de l’accoutumance
Afin d’éviter toute accoutumance, je prenais l’anxiolytique uniquement lorsque mes angoisses étaient trop intenses. Il m’arrivait parfois de ne prendre que la moitié d’un comprimé au couché ou dans la nuit. J’ai détesté prendre ce médicament qui me rendait très lourde. Il était déjà très difficile pour moi de me lever… Les anxiolytiques accentuaient davantage cette difficulté à sortir de mon lit et mes journées tournaient au ralentit. Avec du recul, j’ai pris conscience que c’est grâce à mes enfants que je n’ai pas sombré car ils étaient ma seule raison de me lever le matin…
Le psychiatre
Le psychiatre m’a reçu en « priorité » puisque j’avais été admise à l’hôpital quelques jours avant. Il était débordé et consacrait très peu de temps à ses patients. Je n’ai pas trop apprécié son approche et sa vision des choses… Je l’ai trouvé radical, il savait visiblement tout de moi mieux que moi ! Il n’était pas à l’écoute de mes ressentis et de mes besoins notamment lorsque je me suis plainte des effets de l’anxiolytique. Selon lui, je devais prendre les médicaments un point c’est tout ! J’avais le sentiment que son rôle principal était de prescrire les médicaments et les arrêts de travail…
Me voilà donc avec une nouvelle ordonnance d’antidépresseurs cette fois… Je lui demande : « Quel est le degré de dépendance à ce médicament ? » Il me répond : « Oh la dépendance est minime, ne vous préoccupez pas de cela pour le moment, prenez-les vous irez mieux vous verrez ». Pas du tout convaincue, je vérifie cette information dès que j’arrive chez moi en me documentant.
Les effets indésirables du sevrage aux antidépresseurs
Le résultat de mes recherches a été sans équivoque ! Non seulement la dépendance à ces médicaments est forte mais des études démontrent que le sevrage est très pénible. J’ai trouvé l’étude de “La Revue médicale Suisses” particulièrement intéressante.
Je n’ai finalement jamais touché aux antidépresseurs…
Je partage avec vous ci-dessous une partie des effets indésirables les plus courants liés au sevrage qui ressortent des études. Ces effets indésirables m’ont été confirmés par les personnes avec lesquelles j’ai échangé, notamment dans la salle d’attente du psychiatre…
Liste des effets indésirables liés au sevrage
- Angoisses intenses,
- Cauchemars,
- Épuisement physique,
- Tremblement,
- Violents maux de tête,
- Vertiges,
- Transpiration,
- Irruptions cutanées,
- Hypertension…
La liste est encore longue, je ne vous cite ici que les plus courants !
Cette liste d’effet indésirables est un comble lorsque l’on sait que le traitement est initialement prévu pour éviter les angoisses et cauchemars. Le patient retrouve non seulement ses symptômes de départ (angoisse, cauchemars) mais en prime une panoplie de problèmes qu’il n’avait pas auparavant. C’est donc un retour aux antidépresseurs qui est le plus souvent préconisé tant les effets indésirables sont douloureux !
Le partage d’expériences dans la salle d’attente
Au fil de mes consultations chez le psychiatre, j’ai rencontré plusieurs personnes en situation de burn-out. Dans la salle d’attente, nous échangeons sur nos expériences respectives. Toutes les histoires sont différentes, touchantes et confirme malheureusement que le sevrage est une horrible épreuve ☹
Plusieurs tentatives de sevrage échouées
La majorité des personnes touchées que j’ai rencontré sont des femmes entre 28 et 63 ans. L’histoire d’une jeune femme de 36 ans m’interpelle tout particulièrement. Elle est sous antidépresseurs et anxiolytiques depuis 8 ans suite d’un burn-out. Je suis curieuse et lui pose tout un tas de questions…
Elle me dit se sentir mieux que le burn-out est derrière elle mais que ses tentatives de sevrages ont toutes échouées. Ce jour-là, elle venait en consultation pour que le psychiatre l’accompagne dans sa nouvelle tentative de sevrage… Je n’ai plus revu cette jeune femme et je ne sais donc pas si elle est parvenue à se sevrer… Son histoire m’a profondément marqué et c’est en partie grâce à elle que j’ai puisé dans mes ressources pour éviter les antidépresseurs.
L’histoire de cette jeune femme m’a préoccupé pendant plusieurs jours et m’a amené à réfléchir à une solution alternative aux médicaments.
Peut-on vraiment éviter les médicaments ?
La réponse est oui si telle est votre volonté ! Pour cela vous devez être maître de vous-même, acteur de votre quotidien et surtout être bien entouré. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite vivement à télécharger mon guide gratuit « Les 10 fondamentaux incontournables pour se libérer du burn-out naturellement ». Vous y trouverez toutes les étapes et principes de base pour passer à l’action.
Comment éviter les médicaments grâce à la nutrition, aux plantes et aux activités dîtes de bien-être
Dans mes prochains articles :
- Je vous présenterai les aliments dont les nutriments jouent un rôle essentiel sur notre bien-être.
- J’aborderai les hormones du bonheur et la meilleures façon de les doper .
- Je vous révélerai également la liste des meilleures plantes à consommer pour remplacer les antidépresseurs, les anxiolytiques et les somnifères.
En attendant, dites-moi dans les commentaires, sous quel traitement vous êtes ou vous avez été. Racontez-moi votre expérience avec les médicaments ou les plantes, cela m’intéresse de connaître votre vécu.
N’hésitez pas à me poser toutes vos questions, j’y répondrai avec beaucoup d’attention.
Surtout, pensez à partager cet article (vidéo ou podcast) afin que d’autres personnes puissent en profiter.
Pour connaître votre situation face au burn-out en quelques minutes, rendez-vous sur la page du Quiz et répondez au questionnaire.
En attendant, prenez soin de vous et n’oubliez pas que vous aussi vous méritez d’être libre, heureuse et épanouie.
A très vite !